Hasard du calendrier, nous terminons notre aventure là où nous l’avons commencée, dans l’hôtel « Futel » de Beijing. Pour la petite anecdote, les lits nous paraissaient moins durs que les nuits précédentes à croire que nous commencions à nous y habituer.
9h30 : Départ pour Badallin, nous prenons la route pour visiter la 8eme merveille du monde : La célèbrissime grande muraille de Chine. Après avoir accueilli Alice, notre traductrice/guide pour cette dernière journée, c’est bel et bien Leina, notre directrice, qui nous rappellait l’histoire de cette incroyable construction de plus de 50 000 kilomètres, en essayant de prononcer convenablement le nom des différentes dynasties et districts chinois concernés par la muraille.
12h00 : arrivée à badallin et sortie du bus
12h01 : nous devons faire face aux redoutables techniques de commerce chinoises qui consistent à littéralement « sauter » sur le client en nous proposant plusieurs de ses produits et même à faire essayer de force des chapeaux et écharpes aux élèves. Techniques qui n’ont évidemment pas fait mouche aux vues des différences culturelles de nos 2 pays.
12h15 : premiers pas sur ces marches sacrées, vieilles de plus de 2000 ans. L’émotion est palpable pour le groupe, les compétiteurs veulent monter à la tour de contrôle la plus haute tandis que le reste du groupe se disperse en profitant de ce merveilleux paysage qui s’offre à nous.
Les pentes abruptes à 45 degrés ont rappelés à certains les souffrances du mont tai (230 étages).
Une petite photo est plus explicite qu’un long discours : L’ascension pour arriver à la tour la plus haute fait quand même monter 96 étages au groupe.
Une petite photo est plus explicite qu’un long discours : L’ascension pour arriver à la tour la plus haute fait quand même monter 96 étages au groupe.
De plus, la météo a gâté le groupe, en lui proposant son plus beau ciel bleu pour des photos souvenir encore plus belles.
« Celui qui n’as pas escalader la grande muraille n’est pas un homme véritable »
« Celui qui n’as pas escalader la grande muraille n’est pas un homme véritable »
Heureusement pour la visite, le plaisir des yeux laisse place également au plaisir de ne pas être victime de racolage commercial aux vues de l’absence de vendeurs de souvenirs.
À la sortie du site, nous avons pu remarquer que des coffee shop étaient installés dans les boutiques afin de pouvoir proposer aux touristes des produits typiques européens. Commercialement, les chinois adaptent leur produit en fonction du client. Ceci n’était pas autant remarquable sur les autres sites touristiques. A noter qu’au pied de la grande muraille, le prix des produits est plus cher qu’ailleurs, mais est toujours négociable.
14h : c’est le départ, nous prenons la direction du restaurant afin de passer notre dernier déjeuner ensemble en Chine. Pas de fondue au programme, mais un accueil « chaleureux », chose étonnante, nous devons passer par un stand de souvenirs pour aller nous asseoir à notre table, la pratique commerciale est poussée à son paroxysme.
17h : arrivée dans la rue wang fujing (1ère rue commerçante de la Chine) pour la seconde fois du séjour, les étudiants restent ébahis devant l’immensité de cette avenue, qui rappelle les plus grandes du monde comme les champs Élysées ou Times Square.
Les plus grandes marques du monde se tutoient comme Rolex, Apple, Adidas, Nike, Victoria’s secrets. Nous découvrons aussi la marque Li ning, qui peux être assimilé comme le « Nike chinois ». Pratique marketing notable : Li ning mise sur des partenariats avec des sportifs connus comme Dwayne Waze, et des licences mondialement réputées comme Star Wars. C’est avec ces pratiques que Li Ning souhaite attirer des nouveaux consommateurs, hors marché chinois.
À deux pas de ces multinationales, un petit porche aux couleurs chinoises attire notre attention, et c’est avec une grande curiosité et une envie de découverte et d’aventure que nous nous y pénétrons.
Nous apercevons une foule abondante à perte de vue dans cette rue où un mélange sensoriel jamais ressenti auparavant secoue nos narines peu enclines à respirer ces odeurs nauséabondes :
La vue : des étalages entiers de nourritures locales (scorpions, larves, pigeons … et d’autres produits non identifiables). Des poubelles jonchent le milieu de la rue afin que les consommateurs y déposent leurs restes.
L’odorat : mélange d’odeurs inconnues et nauséeuses à tel point que certains de nos camarades sont obligés de se boucher le nez pour traverser cette rue, et pourtant, les locaux ne semblent pas gênés par ces effluves étonnantes.
L’ouïe : le racolage haut en décibels des commerçants est oppressant. Un bruit constant de foule complète ce paysage auditif.
Le toucher : nous somme constamment bousculés, les plus petits d’entre nous se sentent oppressés.
Le goût : certains des élèves ont voulus littéralement prolonger leur goût de l’aventure, en goûtant des scorpions !
Témoignage des courageux : « les scorpions ont le goût d’une frite très salée »
Proposition commerciale pour cette rue : marketing sensoriel à optimiser !!! Note : 2/20.
Trêve de plaisanterie, c’est forcément ce genre de ruelle que nous recherchions afin de pouvoir découvrir la culture typique chinoise.
Les négociations de nos deux narrateurs du jour :
Victor :
1 jeu de carte : prix de départ 75 yuan
Prix après négociation : 2 jeux de carte 40 yuan
Léo :
1 mini bouddha : prix de départ 485 yuan
Prix après négociation : 60 yuan
Pour résumé : « En Chine TOUT est négociable »
21h : Arrivée au restaurant pour le dernier repas du voyage pour nos étudiants. L’émotion est palpable notamment lorsque Leina et Anne Sophie nous demandent de faire un rapide résumé de leurs meilleurs moments passés en Chine. Nous trinquons à la chinoise autour d’une dernière bière, une Tsingtao bien évidemment. Durant ce repas nous nous remémorons tous nos souvenirs inoubliables qui resteront gravés dans nos têtes et dans nos cœurs.
Maintenant direction l’aéroport.
22h : il est l’heure de quitter le bus et donc dans le même temps notre fidèle et charmeur guide Yang qui aura retenu au moins une phrase de Francis que nous lui avons appris : « salut ma biche », ainsi que notre Sébastien Loeb chinois qui manie aussi bien les marches arrières que les baguettes. Ce fut le chauffeur/sprinteur de notre bus pendant toute la durée du voyage.
00h55 : décollage pour Paris, Xie xie la Chine !!
Nous voulions terminer notre résumé de la dernière journée sur le sol de Mao en modulant une célèbre citation d’un film français :
« En Chine on pleure deux fois, une fois quand on arrive et une fois quand on repart »